
Comment les Français·es se marient-ils en 2024 ? Quelles sont les principales sources de stress et de querelles lors de l’organisation du mariage ?
Pour offrir un aperçu derrière les coulisses de leur grand jour, 618 sondé·es ont été interrogé·es sur leur relation. L'enquête a porté sur les motivations du mariage, la rencontre, le budget, la lune de miel, les problèmes rencontrés lors de l’organisation du Jour J et bien plus encore !
Pour la quatrième année consécutive, la grande étude sur les Français·es et le mariage est publiée avec des données et des statistiques exclusives. L’étude, réalisée pour la première fois en 2021, offre un aperçu détaillé des sujets qui préoccupent les couples d'année en année et des tendances qui se dessinent.
Cette nouvelle édition, publiée aux débuts de la saison des mariages, se penche tout spécialement sur l’organisation du mariage et les tensions qui en résultent : Quels défis les couples ont-ils rencontrés lors de l'organisation de leur mariage ? Se sont-ils sentis sous pression ? Quels ont été les effets de la planification sur leur relation ? Retrouvez toutes les réponses à ces questions dans la grande étude sur le mariage 2024 !
DONNÉES-CLÉS
« Les applications de rencontre sont en tête du palmarès »
Ce n’est pas une surprise : ces dernières années, les applications et sites web n’ont cessé de gagner en importance dans le domaine de la rencontre amoureuse. En 2024, les amours virtuelles sont en tête du palmarès avec un score de 20 % ! Ce qui est plus étonnant, c’est à qui revient la deuxième place : le milieu scolaire est le second moyen le plus fréquent de rencontrer sa moitié (19 %). Les amours de lycée ne sont donc pas qu’un mythe. En troisième et quatrième place, on retrouve le cercle amical et le lieu de travail (14 %).
« No-gos absolus en 2024 : l’infidélité et la mauvaise hygiène »
Si vous souhaitez éviter de faire fuir vos partenaires potentiel·les, prenez note ! Voici les facteurs qui peuvent étouffer une relation dans l’œuf : l’infidélité (73 %), suivie par la mauvaise hygiène (62 %). Pour la moitié des personnes interrogées, l’addiction (alcool, tabac, jeu…) est également un motif de rupture. Notez que les femmes sont davantage rebutées par la mauvaise hygiène (67 % contre 54 % des hommes), et considèrent aussi plus grave que leur compagnon n’ait pas de travail stable (38 % contre 22 % des hommes).
« Les critiques et le manque de soutien de l’entourage sont sources de déception. »
Si le mariage est censé être le plus beau jour de notre vie, son organisation ne rime pas (toujours) avec joie et harmonie. Des disputes entre fiancé·es aux critiques et souhaits excessifs de l’entourage, la phase de planification n’est pas de tout repos ! 75 % des couples admettent ainsi s’être querellés pendant les préparatifs, et 26 % évoquent des commentaires négatifs constants de la part de leurs familles et ami·es.
« 25 % des Français·es investissent entre 5 000 et 10 000 euros »
Les coûts moyens du mariage se situent entre 5 000 et 10 000 euros pour l’année 2024, suivant la même tendance que 2023. 14 % ont opté pour une cérémonie plus modeste, en dessous de 5 000 euros. Et en période d’inflation, les couples ont dû faire des compromis : 31 % ont réduit la liste d’invités et 19 % simplifié la décoration pour réduire les dépenses.
« À proscrire absolument : les comportements embarrassants… et égocentriques ! »
Le tabou absolu lors d’un mariage ? Les comportements embarrassants ! 80 % des sondé·es considèrent cela peu acceptable, voire inacceptable. 71 % froncent les sourcils face aux invité·es qui se jettent sur le buffet avant l’ouverture. Et 62 % apprécient fort peu celleux qui décident de se mettre au premier plan et faire de l’ombre aux marié·es.
Infographies
Tous les résultats de l'étude en un coup d'œil.
Dating & Rencontre
La Toile et le Lycée : voici où trouver l’Amour
Confirmant la love tendance de ces dernières années, la plupart des couples mariés se sont rencontrés via des sites et applications de rencontre (20 %). La surprise de 2024 concerne la seconde place, qui revient cette fois-ci au milieu scolaire (19 %). On peut se réjouir que les amours de lycée perdurent bien après le Bac ! En troisième et quatrième place, on retrouve le cercle amical et le lieu de travail (14 %), ce qui montre que les traditions ont encore du bon.
Bonne nouvelle pour les casanier·ères : seulement 9 % des couples se sont rencontrés dans un bar ou une discothèque, tandis qu’une petite minorité de 3 % se sont connus via un hobby ou grâce au cercle familial.

Les couples âgés de 45 à 54 ans recherchent le grand amour en ligne ou via une application
Selon la tranche d'âge, il existe des différences nettes dans la façon dont les couples se rencontrent. Les applications et sites Internet sont particulièrement prisés des 45-54 ans, pour qui ils représentent le premier biais de rencontre amoureuse (43 %). En-dessous de 34 ans, ce sont principalement l’école et le lycée qui priment.
La plupart des répondant·es entre 35 et 44 ans ont rencontré leur partenaire sur le net (21 %) et le lieu de travail (17 %). Enfin, le cercle amical se place en tête du classement chez les 55-64 ans (24 %).
Les couples homosexuels se forment via les applications
Pour les couples de même sexe, la tendance est nette : 38 % se sont rencontrés via les applications de rencontre ! En deuxième position, on retrouve le travail (13 %), ainsi que le cercle amical (13 %). Le fait que le lieu de travail soit en deuxième place est significatif et montre l’évolution des mentalités qui s’est produite ces dernières années : il semble que les personnes homosexuelles se sentent plus à l’aise pour exprimer leur identité auprès de leurs collègues.
Par ailleurs, 8 % des couples homosexuels se sont rencontrés dans un cadre festif, ex æquo avec les vacances, le cercle familial et l’école ou le lycée.
Dating
Fidélité, santé et propreté : la sainte Trinité !
Les regards séducteurs, le premier baiser, la rencontre des ami·es, puis des parents… tout semble se passer à merveille, et c’est là que le couperet tombe : comme par magie, l’attirance et la complicité s’évanouissent. Quels sont les facteurs qui font fuir les partenaires potentiel·les ? En première position, on retrouve sans grande surprise l’infidélité (73 %), talonnée par... la mauvaise hygiène (62 %). Mais au-delà de ces questions pratiques, le no go qui occupe la troisième place concerne les addictions (49 %). Par ailleurs, 44 % des sondé·es affirment rejeter les personnes qui n’ont pas de sens de l’humour.
De façon intéressante, l’absence d’estime de soi (13 %) ou d’amis proches (7 %) ne dérangent pas la majorité des sondé·es. Les Français·es ne sont pas non plus gêné·es par le fait que leurs partenaires aient déjà un ou plusieurs enfants. Et que les divorcé·es se rassurent : seul·es 6 % considèrent cela comme un no-go !
Les femmes sont moins coulantes que les hommes
Hommes et femmes ne partagent pas forcément les mêmes opinions sur ce qui constitue (ou pas) un no-go. Si les deux genres réprouvent avec la même ardeur l’infidélité, les femmes sont plus fortement rebutées par la mauvaise hygiène (67 %), les addictions (55 %), les remarques désobligeantes (51 %) et l’absence de travail stable (38 %) que les hommes.
Au contraire, les hommes sont davantage refroidis par l’absence de hobbys et intérêts (20 %), l’absence d’amis proches (8 %) et le fait d’avoir déjà un ou plusieurs enfants (13 %). En règle générale, on constate que les femmes sont plus enclines à voir un comportement comme un motif de rupture : à part l’infidélité (72 %), les hommes sont plus coulants.
Fiançailles & Mariage
La plupart des couples se marient au bout de trois à sept ans
Les Français·es aiment prendre leur temps ! La majorité (54 %) se passent la bague au doigt après avoir vécu 3 à 7 ans en couple. 22 % se marient même après une relation de 7 à 15 ans.
17 % se marient après une relation de 1 à 3 ans, et une petite minorité très passionnée (2 %) après une relation de moins d’un an !

Un mariage sur cinq est conclu sans demande officielle de mariage
De façon intéressante, 20 % des mariages ont lieu sans demande en mariage officielle, à l’issue d’une décision commune. Lorsque la demande a lieu, les schémas traditionnels restent bien en place, puisque c’est l’homme qui prend l’initiative à 76 %.
Notons cependant que pour une petite minorité de couples (4 %), c’est la femme qui a fait la demande.
La plupart des demandes en mariage sont faites en vacances
C’est la grande surprise de 2024 ! Cette fois-ci, la plupart des demandes en mariage ont eu lieu non pas au sein du foyer, mais en vacances (28 %), au restaurant (20 %), et à la plage (17 %). Dans cette nouvelle édition du sondage, seuls 15 % des sondé·es ont répondu « À la maison ». Les hommes deviennent-ils plus romantiques ?
Preuve de la relation particulière des Français·es avec la fête, 7 % des demandes ont lieu lors d’événements festifs. 5 % sont réalisées dans la nature, en promenade ou en randonnée, et une petite minorité particulièrement poétique (4 %) a choisi le lieu de la rencontre.
Une petite minorité hésite
Que les cyniques aillent se rhabiller ! À la question « Veux-tu m’épouser ? », 93 % affirment avoir répondu « oui » sans la moindre hésitation. Remarquons néanmoins qu’une minorité de 7 % avoue avoir accepté sans trop y croire, voire demandé un temps de réflexion.
Un instant magique pour la plupart des sondé·es
La majorité des sondé·es (68 %) qualifient volontiers leur demande en mariage de « magique ». D’autres sont moins enthousiastes : 26 % utilisent plus sobrement le terme « classique », tandis que 4 % qualifient le moment de « décevant » ou admettent qu’il ne correspondait pas à leurs attentes.
Trop intime ou pas assez ? Iels avouent tout
Si la moitié des sondé·es affirment que le moment était parfait, d’autres avouent qu’ils auraient aimé une demande plus romantique (18 %), plus d’efforts de préparation avec un meilleur discours, par exemple (15 %), ou encore plus d’intimité lors de la demande (13 %). Fait (un peu) gênant : 12 % révèlent que la bague n’était pas à leur taille. Messieurs, prenez note !
Autre fait plus étonnant : une minorité de 7 % auraient aimé une demande en public. Si la pratique est plus controversée de nos jours, elle a visiblement toujours ses adeptes !
Les demandes en mariage les plus insolites en 2024
La demande en mariage sur la plage ou au restaurant ? Manifestement trop ennuyeux pour certain·es, qui ont fait preuve d'une grande créativité et pensé à un scénario très spécial pour la grande question.

Organisation
Le lieu et budget, éternelles sources de stress
Personne n’y échappe... interrogé·es sur les principaux défis qu’iels ont rencontrés dans l’organisation, les répondant·es citent la difficulté à trouver le bon lieu de réception (44 %), suivie par le financement (38 %). Les dépenses s’avèrent toujours plus importantes que prévu : 34 % peinent à ne pas dépasser le budget planifié.
Sans surprise, la liste des invité·es (29 %) apporte son lot de migraines. Les futur·es marié·es trouvent aussi complexe d’organiser une cérémonie qui leur ressemble (27 %). On note également qu’une minorité non négligeable (16 %) ont dû esquiver les conseils bien intentionnés — mais un peu trop insistants — de leurs familles et ami·es !
En revanche, le fait d’avoir des goûts différents n’a pas causé grand problème aux amoureux·ses, car seul·es 14 % évoquent ce défi.
Couple
Une différence de perception entre hommes et femmes
La répartition des tâches est-elle paritaire dans les préparatifs de mariage ? Pas complètement. Les femmes sont plus nombreuses à assumer la quasi-totalité des responsabilités (15 % contre 8 % des hommes). Mais voici le plus intéressant : la plupart des sondé·es (hommes comme femmes) affirment s’être chargés de plus de la moitié du travail ! Visiblement, les amoureux·ses n’ont pas la même perception du travail accompli. On se demande bien qui a raison !
Constat rassurant : rares sont les personnes qui considèrent avoir tout fait sans l’aide de leur partenaire. Seuls 4 % des femmes comme les hommes évoquent ce cas de figure.
Les disputes font partie intégrante de la planification
C’est un fait : les préparatifs de mariage sont une source de stress. Rien d’étonnant, donc, à ce que des désaccords finissent par émerger. Si 1 couple sur 5 assure ne s’être jamais disputé pendant les préparatifs, 75 % confessent avoir eu au moins occasionnellement des querelles. Pour une très petite minorité (3 %), ces querelles étaient monnaie courante.
La plupart des couples évoquent un impact positif
C’est réjouissant ! Malgré le stress et les disputes, 77 % des couples disent que la planification a eu un impact positif à très positif sur leur relation. Seuls 2 % mentionnent un impact négatif. Pour 1 couple sur 5, il n’y a eu aucun changement notable.
Entourage
Des exigences familiales à celles d’Instagram
Les préparatifs apportent leur lot de soucis, et parmi eux, les attentes et exigences d’autrui jouent un rôle prépondérant. 43 % des couples se sont sentis sous pression de la part de leurs familles. Par ailleurs, 13 % ont été stressés par leurs ami·es.
Bien que les réseaux sociaux soient une source d’inspiration importante pour les futur·es marié·es, leur usage est à double tranchant. Face à la multiplication des images de cérémonies grandioses, 5 % ont le sentiment de devoir créer le mariage parfait pour les réseaux sociaux.
Les femmes se sentent davantage sous pression
Les chiffres sont catégoriques : les femmes sont plus stressées par leur entourage que leurs compagnons. 56 % des hommes affirment ne s’être pas du tout sentis sous pression pendant la planification, contre 40 % des femmes. Elles sont plus stressées sur tous les fronts : par la famille (48 % contre 34 % des hommes), les ami·es (15 % contre 9 %) et les réseaux sociaux (7 % contre 2 %).
Une différence qui montre combien les femmes ont besoin de soutien émotionnel et pratique pendant cette période — de la part de leurs fiancés comme de leurs proches.
Un manque de soutien et de compréhension
Si 37 % des couples assurent n’avoir pas eu de problèmes avec leurs proches, 28 % disent tout de même avoir eu des difficultés à satisfaire des souhaits et exigences excessives. 26 % parlent même de critiques constantes ! Autre chiffre navrant : 44 % font état du manque de soutien pratique et émotionnel de leurs familles et ami·es pendant les préparatifs.
Jour J
Le mariage laïque en recul
46 % des couples ont célébré un mariage religieux, et 11 % se sont mariés au sein de leur communauté religieuse.
Le mariage laïque a été choisi par 5 % des répondant·es, une baisse nette par rapport à 2023 (10 %).

Entre problèmes de météo et annulations de dernière minute
Avis aux futur·es marié·es : le jour J n’est pas exempt de petits couacs (voire de catastrophes). Et comme il vaut mieux prévenir que guérir, voici une compilation des aléas les plus fréquents ! Si 30 % des couples n’ont pas vécu d’incident majeur, 23 % évoquent une météo capricieuse, 18 % des annulations de dernière minute, et 14 % des problèmes techniques. Les conflits entre invité·es et les retards de prestataires sont également cités par 13 et 11 % des répondant·es.
Bien noté ? N’hésitez pas à vous préparer en conséquence ! Choisir un lieu adapté avec un espace intérieur assez grand vous permettra de mieux gérer les problèmes de météo. Assurez-vous aussi que tout l’équipement fonctionne correctement avant les festivités ! Rendez-vous sur notre magazine pour plus de conseils mariage pratiques.
Les marié·es sont globalement satisfait·s
Malgré les péripéties, les amoureux·ses portent un regard positif sur leur cérémonie de mariage. Près de la moitié estiment que tout était parfait ! 36 % sont un peu plus circonspect·es et admettent quelques regrets, sans que cela ait entravé leur bonheur pour autant. Certain·es sont plus drastiques : 1 sondé·e sur 10 aurait fait plusieurs choses différemment.
Hélas, une (très) petite minorité posent un regard négatif non seulement sur la cérémonie, mais… sur leurs partenaires. 4 % regrettent de s’être mariés, dont 2 % avec leur partenaire spécifiquement.
L’importance du temps pour soi
Si les marié·es sont globalement satisfait·es de leur mariage, il y a certains aspects qu’iels feraient volontiers différemment. En tête de peloton (43 %), on retrouve le désir d’éviter le stress et d’accorder moins d’importance à la perfection. 24 % auraient aimé se laisser moins influencer par les opinions et souhaits de leurs familles et ami·es, et 21 % soulignent l’importance du temps pour soi, souvent oublié pendant la folie des préparatifs !
Par ailleurs, si le mariage est censé unir deux êtres pour la vie, son organisation a tendance à les séparer : 20 % auraient aimé passer plus de temps en couple. Amoureux·ses qui nous lisent : pensez à réserver du temps pour des activités romantiques à deux, ou simplement pour vous détendre !
Les soucis pratiques ne sont pas oubliés : 17 % auraient préféré faire une cérémonie plus simple et dépenser moins d’argent. D’autres vont encore plus loin, confirmant la tendance de l’« élopement », ou « fugue amoureuse ». Ainsi, 1 couple sur 10 partage le regret de ne pas avoir laissé l'organisation d'un (grand) mariage pour se marier en secret !
Top 3 des péripéties de mariage en 2024
Certain·es n’ont pas eu de chance lors du Jour J. Voici les petits couacs les plus insolites cités par les sondé·es cette année. Si vous voulez les éviter, prenez note !
Inspiration
Les réseaux sociaux sont les premières sources d’inspiration
Avant de se plonger dans l'organisation du mariage, les futur·es marié·es se lancent dans un long travail de recherches. D’innombrables questions se posent : robe de princesse ou tenue simple ? Un mariage élégant dans un restaurant ou décontracté sur la plage ? Quid des faire-part et du menu mariage ? Heureusement, aujourd’hui, de nombreuses sources ont vocation à aider les amoureux·ses à réaliser le mariage de leurs rêves.
Les réseaux sociaux constituent la principale source d'inspiration, particulièrement Pinterest (51 %), Instagram (43 %) et TikTok (32 %). Les conseils d’ami·es sont une source secondaire, suivis des traditionnels salons de mariage et magazines.


Budget
Les couples financent eux-mêmes leur mariage en 2024
73 % des couples ont déclaré avoir financé eux-mêmes leur mariage. Parmi les personnes interrogées, 28 % ont obtenu un soutien financier de la part des parents de la mariée et 31 % des parents du marié.
8 % des couples ont reçu des dons d’argent. Par ailleurs, 8 % ont eu recours à un crédit pour financer leur mariage.
Coûts
25 % investissent entre 5 000 et 10 000 euros
Ce n’est un secret pour personne, le plus beau jour de notre vie coûte cher : 25 % des personnes interrogées ont déclaré avoir dépensé entre 5 000 et 10 000 euros, et 19 % investissent même entre 10 000 et 15 000 euros.
14 % des couples se sont passés la bague au doigt avec un budget inférieur à 5 000 euros. Et 37 % ont décidé de se lâcher avec un montant supérieur à 15 000 euros !
Le traiteur et les boissons ont la priorité
Le bien-être des invité·es est primordial aux yeux des futur·es
marié·es. Par conséquent,
la nourriture et les
boissons constituent un poste
de dépenses important : 37 % des couples investissent entre 1 000
et 4 000 euros, et 19 % dépensent même entre 4 000 et 6 000 euros.
En ce qui concerne les alliances, 41 % dépensent
entre 1 000 et 4 000 euros.
Pour la robe de mariée, 43 % des femmes dépensent entre 1 000 et 4 000 euros. À l’opposé, la plupart des hommes dépensent moins de mille euros pour leur smoking.
Compromis
Les marié·es économisent sur la décoration et le nombre d’invité·es
Les temps sont difficiles, et qui dit inflation dit compromis. Pour économiser, les couples se sont vus contraints de réduire la liste des invité·es (31 %) et de faire des concessions sur des postes tels que la décoration, le ou la photographe (19 %) et le lieu de réception (18 %). Fait amusant : 9 femmes sur 10 ont refusé de faire des compromis sur la robe de mariée !
Lune de Miel
Le budget moyen est compris entre 3 000 et 5 000 euros
Après l'effervescence du mariage et l’envoi des
cartes de remerciement mariage, les couples se réjouissent de partir
en lune de miel bien méritée. Pour ce faire, ils dépensent en
moyenne 3 000 à 5 000 euros (24 %). 22 % dépensent de
1 000 à
3 000 euros. Et 7 % se font vraiment plaisir avec un voyage
coûtant plus de 15 000 euros !
Do’s & Don'ts
Gare aux malappris·es : oublier ses bonnes manières est le tabou absolu
Pour les marié·es, les comportements embarrassants (par exemple, l'excès d’alcool) représentent un faux pas majeur : 80 % trouvent cela incorrect. Il n’est pas non plus question d’oublier l’étiquette au moment du repas : 71 % trouvent inacceptable que les invité·es s’attaquent au buffet avant qu’il ne soit ouvert.
68 % sont également très agacé·es à l’idée que personne ne danse. Et avis aux joyeux·ses luron·nes : 62 % froncent les sourcils face à celleux qui voudraient trop se mettre au premier plan au détriment des marié·es !
En revanche, on considère moins grave que des invité·es arrivent en retard (29 %) ou n’offrent aucun cadeau (32 %). Étonnamment, 48 % trouvent acceptable que les invitées portent du blanc !

Les hommes et les femmes voient les tabous de manière différente
Pour les hommes comme les femmes, les comportements gênants de la part des convives restent le tabou absolu. En général, il y a assez peu de différences sur la perception des « no-gos » selon le sexe. On note quand même quelques contrastes intéressants.
Ainsi (sans surprise), les femmes sont plus nombreuses à considérer les invitées en robe blanche comme un faux pas inacceptable (60 % des femmes contre 39 % des hommes). Elles critiquent aussi davantage le fait que les invité·es ne participent pas aux animations (65 % trouvent cela inacceptable, contre 56 % des hommes). Les hommes ont tendance à être plus coulants quel que soit le tabou examiné.

À propos de l'étude
Les Français·es et le mariage en 2024
Objectif : L'étude sur « Les Français·es et le mariage » analyse les tendances mariage pour 2024. Elle met en lumière ce qui caractérise les mariages dans l’Hexagone, le budget moyen que les couples sont prêts à investir, leurs motivations à se marier, et bien plus encore. L'étude a été réalisée pour la première fois en 2021 et est depuis renouvelée annuellement.
Échantillon : Sondage mené auprès de 618 participant·es (377 femmes, 241 hommes, 0 non-binaire), originaires de toute la France.
Méthodologie : Questionnaire diffusé en ligne. Certaines questions étant à choix multiples, la somme des % peut-être supérieure à 100 %, car plusieurs réponses sont possibles.
Diffusion du questionnaire : 27/02/2024 – 04/03/2024
Utilisation des résultats du sondage : Les résultats et les diagrammes de l'étude peuvent être utilisés gratuitement. La faireparterie doit être citée en tant qu'auteur et un lien placé vers l’étude.
Sources photo : Luisa Mähringer, kartenmacherei, crlna.photograph & Chara Moschopoulou; ossia.photography, Katharina Kühne.
Contact : adeline.isambert@kartenmacherei.de