Un deuxième enfant ? 5 mamans nous font part de leur expérience

Judith : Oui, le deuxième enfant était prévu, et tout autant désiré que le premier.

Anne :  Oui, le deuxième enfant était complètement voulu ! Nous avons eu tellement de chance avec notre ainée que nous en voulions un autre.

Marie : Le deuxième enfant était, tout comme le premier, un enfant désiré et planifié.

Sophie : Le deuxième enfant n’était pas prévu si tôt, mais il était tout de même de tout cœur le bienvenu.

Karine : Non, le numéro deux n’était pas du tout prévu. Je pensais que je ne pouvais pas tomber enceinte parce que j’étais encore en train d’allaiter... Mais cela n’a pas du tout intéressé notre petit ;)

Judith : Mon compagnon et moi avons tous les deux des frères et sœurs et nous souhaitions que notre enfant ait aussi cette chance.

Anne : Nous avions décidé dès le départ que notre premier enfant aurait un petit frère ou une petite sœur.

Marie : En voyant notre premier nouveau-né, nous avons su tout de suite que nous aimerions avoir plusieurs autres enfants. Et comme j’ai une relation très proche avec ma sœur, je voulais que ma fille ait aussi cette possibilité.

Sophie :  Mon compagnon et moi ne voulions pas que notre premier enfant grandisse sans frères et sœurs. De plus, deux enfants peuvent aussi s’occuper sans maman ou papa ;).

Karine : Bien que nous n’ayons pas choisi d’avoir un deuxième enfant à ce moment-là, après quelques instants de choc, nous nous sommes beaucoup réjouis de l’arrivée du bébé. Nous voulions de toute façon en avoir un autre, mais pas si rapproché.

Judith : Il aurait aimé avoir le deuxième plus rapidement. Mais j’avais besoin d’un peu de temps avant de pouvoir à nouveau dire oui de tout mon cœur à un nouvel enfant. C’est pourquoi il a dû faire preuve de patience et de confiance. :)

Anne : Oui, c’était notre souhait commun d’avoir un autre enfant.

Marie : Oui, absolument !

Sophie : Mon mari et moi souhaitions tout autant un deuxième enfant.

Karine : Oui !

Judith : Je savais que ce serait un garçon et je ne savais pas si je pourrais être une bonne « maman de garçon » pour lui car j’avais déjà une fille et seulement des sœurs. Et je ne suis ni fan de football ni de voitures ! Une fois qu’il est venu au monde, ces craintes se sont évaporées car il était là avec sa personnalité, et il ne s’agissait plus de besoins spécifiques à son genre. (C’est toujours le cas. Et d’ailleurs, il ne s’intéresse pas non plus au football ni aux voitures)

Anne : J’ai eu une belle deuxième grossesse. Mais au-delà de toute cette joie, je me suis sentie coupable de priver mon aînée de quelque chose (son droit à l’exclusivité, à mon temps et mon attention).

Marie : Ce qui me faisait le plus peur, c’était l’accouchement. Notre premier enfant est né par césarienne. Je ne pouvais pas allaiter notre fille. Je ne me suis pas sentie bien du tout pendant un certain temps après cela. Je voulais donc absolument accoucher et allaiter naturellement. Ce qui fut heureusement le cas !

Sophie : J’étais très heureuse d’être à nouveau enceinte. Cependant, je craignais de temps en temps de ne pas pouvoir satisfaire les besoins des deux enfants. Je pensais aux nuits blanches et au fait que je n’étais peut-être pas assez forte pour deux enfants en bas âge.

Karine : La question de savoir si j’étais vraiment à la hauteur de deux très jeunes enfants me tourmentait. Comment allais-je réussir à faire des doubles couches, allaiter, etc... Mais heureusement, j’ai eu beaucoup d’aide.

Judith : Mon ventre a été visible beaucoup plus rapidement, j’avais l’impression d’être enceinte de 9 mois dès le 5ème mois. Mais à part ça, j’ai eu une grossesse et un accouchement assez similaires.

Anne : Ce qui m’a le plus surprise, c’est que j’ai souvent eu des nausées, ce qui n’était pas le cas lors de ma première grossesse. J’ai aussi beaucoup grossi. Mon ventre était vraiment énorme.  Et j’avais les jambes lourdes. 

Marie : J’étais beaucoup plus détendue que pendant ma première grossesse. Je n’ai pas lu des dizaines de guides ni harcelé mes amies de questions sur ce que je dois manger et ce qu’il vaut mieux éviter, quel sport je devrais pratiquer, combien de poids je devrais prendre etc. et cette liberté m’a fait un bien fou.

Sophie : En fait, la deuxième grossesse a été aussi belle que la première. J’ai eu beaucoup de chance. Le deuxième accouchement a également été naturel et relativement ;) rapide.

Karine : Lors de ma première grossesse, je n’avais jamais eu de nausées, ce qui n’était malheureusement pas le cas cette fois-ci.

Judith : Ma fille avait 3 ans et heureusement, elle attendait son petit frère avec impatience. Comme nous nous sommes rapidement mis d’accord sur un nom, nous avons déjà parlé de lui en utilisant son nom. J’ai ensuite passé en revue avec ma fille ses anciens vêtements et jouets de bébé, afin qu’elle puisse participer au choix de ce qu’il recevrait.

Anne : Mon premier enfant avait un an et demi lorsque je suis retombée enceinte. Mon mari et moi avons partagé notre joie avec notre fille. Elle a pu caresser mon ventre et assister à sa croissance et à celle de l’être qui s’y trouvait. Nous lui avons dit qu’elle allait avoir un petit frère. À la fin de la grossesse, nous avons lu avec elle un livre d’éducation adapté à son âge.  

Marie : Notre Anna avait déjà quatre ans, ou plutôt seulement quatre ans. Néanmoins, j’étais contente qu’elle n’ait plus besoin de couches. Elle était très curieuse et avait mille questions, auxquelles nous avons répondu du mieux que nous pouvions, de manière adaptée. Elle était très impatiente de rencontrer sa petite sœur.

Sophie : Émile avait à peine trois ans à la naissance de son frère. Il a pu participer au choix du papier peint de la chambre de Tim. D’ailleurs, c’est lui qui a choisi le prénom de Tim !

Karine : Notre Milla n’avait que quatre mois quand je suis tombée enceinte à nouveau. Elle était bien trop jeune pour avoir remarqué quoi que ce soit sur la grossesse. 

Judith : Répondre aux besoins différents de deux enfants en même temps, surtout lorsque l’un est encore allaité.

Anne : C’était épuisant de s’occuper des deux enfants. Ils avaient bien sûr des besoins différents et à des moments différents. L’aide de mon mari et de la grand-mère a été très utile pour que je puisse dormir suffisamment. 

Marie : En fait, le fait d’être « déchirée » entre mes deux petits. Anna était déjà à la maternelle à ce moment-là, ce qui a un peu aplani les choses, mais bien sûr, la mauvaise conscience reste. 

Sophie : Dormir ! Et faire de courtes excursions. Il nous fallait parfois des heures pour habiller tout le monde et que tous soient prêts à partir. Ça ne me manque vraiment pas :).

Karine : Presque tout :). D’où mon conseil : laissez-vous aider ! Je suis très reconnaissante envers mes beaux-parents pour leur soutien et j’ai également une aide à domicile. 

Judith : Voir grandir deux personnalités si différentes.

Anne : Deux enfants, c’est tout simplement génial. Les voir grandir ensemble, c’est magnifique. Ils jouent, se disputent et se déchaînent, sont jaloux, se comparent, puis sont de nouveau inséparables ! 

Marie : Je ne l’aurais jamais cru, mais mon cœur est en fait encore plus heureux et comblé qu’avec un seul enfant. Il n’est pas nécessaire de diviser son cœur en deux. L’amour se double automatiquement.

Sophie : Notre rituel du coucher est encore plus agréable. J’ai une petite tête à gauche et une petite tête à droite, et heureusement, elles ont des rythmes de sommeil similaires.

Karine : J’ai l’impression que nous sommes maintenant une famille complète. C’est exactement ce que j’ai toujours souhaité et je suis vraiment heureuse.

Judith : Je n’en ai pas ! La jalousie et les disputes sont normales, tout comme la lutte pour la place sur les genoux de maman. Nous essayons certes de traiter chaque enfant de manière égale et équitable, mais la frustration est parfois quand même au rendez-vous.

Anne : Le plus important pour moi est d’éviter la concurrence entre frères et sœurs. Chaque enfant est différent, a des besoins et des peurs différents, et tous les enfants ne peuvent donc pas être traités de la même manière. Il ne faut surtout pas opposer un enfant à un autre ou les comparer.

Marie : Ça me fait rire parce qu’en fait, hier encore, j’ai dit à mon mari que les deux petites sorcières se disputaient si souvent. C’est vraiment dur en ce moment. Anna veut son indépendance et Olivia se sent alors abandonnée par sa sœur. Mon conseil : tenez bon et laissez faire le temps.

Sophie : Dès le début, nous avons tout fait à quatre avec les deux garçons. Ils ont donc l’habitude de penser à leur frère. Le partage est très important pour nous dans l’éducation.

Karine : Mes enfants grandissent presque comme des jumeaux, leur écart d’âge étant si faible.  Nous essayons de traiter les deux équitablement tout en tenant compte des caractères individuels. Mais soyons honnêtes : parfois, j’ai l’impression que la jalousie naturelle ne peut pas toujours être évitée...

Judith : Nous étions heureux que tout ne tourne pas autour d’un seul enfant. Quand ils sont tout petits, il faut souvent se séparer pour répondre aux besoins différents, on se voit alors peu l’un l’autre en tant que couple. 

Anne : Bien sûr, les premières années, on est plus occupé par les enfants que par la vie de couple. On remarque aussi que le cercle d’amis change lentement et que la plupart des couples sont dans le même cas. Les opinions divergent aussi parfois sur les questions d’éducation. Mais plus la famille se soude, en toute sérénité, plus nous pouvons nous retrouver en tant que couple. Nos enfants aiment voir que nous sommes sur la même longueur d’ondes.

Marie : En fait, notre mariage est devenu plus stable après la naissance d’Olivia. Là aussi, j’ai eu peur que les choses empirent. Mais nous nous complétons si bien et nous aimons les deux filles tout autant. 

Sophie : C’est une très bonne question. Et aussi très importante, parce que chez nous, au début, avec deux enfants, ce n’était vraiment pas facile. Pendant un moment, nous avons même envisagé une séparation. On a tout simplement encore moins de temps en tant que couple et je ne me souviens même pas de la dernière fois où nous avons fait un dîner romantique à deux. Il faut toujours une baby-sitter pour deux enfants. Et de toute façon, l’un d’entre eux est toujours malade, on ne veut pas non plus sortir, du moins, nous ne le voulons pas.

Karine : Nous avons toujours formé une équipe formidable. Le défi d’avoir un deuxième enfant n’a rien changé.